ENSEIGNEMENT
DE VIROLOGIE
DES-NIVEAU
1
(2004-2005)
OUVRAGES DE REFERENCE POUR
LĠENSEIGNEMENT :
- Trait de Virologie Mdicale. JM Huraux, JC Nicolas, H
Agut et H Peigue-Lafeuille. 2003 ; Editions ESTEM (http://www.estem.fr)
- Virologie Mdicale. A. Mammette. 2002 Presses
Universitaires de Lyon
MODULE 1:
Bases thoriques (1)
P.
Dny , C. Amiel
1. Prsentation de lĠenseignement
2. Structure, classification et multiplication des virus
3. Physiopathologie des infections virales
MODULE 2:
Bases thoriques (2)
L. Belec, M.C.
Mazeron
1. Dfenses contre les virus et principes de la vaccination antivirale
2. Bases thoriques de la chimiothrapie antivirale
3. Principes du diagnostic en virologie
II- MODULES CAS
CLINIQUES
MODULE 3: Herpesviridae
H. Agut, J.C. Nicolas
á
Cas NĦ1
Un nourrisson de 6 mois est
hospitalis pour refus de se nourrir
en raison dĠune fivre et dĠune inflammation de la muqueuse buccale
parseme de petites vsicules voquant une stomatite herptique.
1- Quel type dĠexamen allez vous raliser pour prciser la nature tiologique de cette ruption vsiculeuse ? Comment ralisez-vous les prlvements ?
Trois ans aprs cet
vnement, ce jeune enfant prsente une ruption vsiculeuse rcidivante compose de 3 4 vsicules situes sur
lĠaile du nez.
2- Faut-il pratiquer des examens virologiques chaque rcidive ?
Il existe 2 types de virus herpes simplex (HSV).
3- Pouvez-vous prciser le cycle biologique in vivo de ces deux virus chez le sujet immuno-comptent et chez le sujet immunodprim en prcisant la frquence dĠapparition des rcurrences et leur gravit ?
Dans la mme famille, le
frre an est immunodprim HIV+ et prsente des lsions dĠherps aboutissant
une ulcration chronique au niveau de la fesse gauche.
4- Quels types dĠexamens virologiques faut-il raliser ? - Cette atteinte herptique est-elle en relation pidmiologique avec celle du frre cadet ? Comment obtenir une rponse indiscutable cette question ?
5- Citez tous les antiviraux efficaces contre lĠherps. Quels sont les mcanismes dĠaction de ces molcules ?
6- Dans ce cas clinique faut-il instaurer une thrapeutique antivirale, sous quelle forme ?
Le traitement instaur donne
des rsultats extrmement encourageants et lĠulcration herptique disparat
progressivement. Malheureusement cette amlioration ne dure pas et il apparat une reprise du processus
ulcreux malgr la prise trs correcte du traitement.
7- Que faut-il faire pour analyser cette situation clinique et proposer un traitement plus efficace?
á
Cas NĦ2
Un patient vous est adress
pour prlvement car il souffre dĠune conjonctivite probablement dĠtiologie
virale.
1- Quels sont les virus susceptibles de provoquer cette pathologie ?
Aprs examen du patient,
vous constatez que cette conjonctivite est unilatrale et le patient vous
signale quĠil a dj eu plusieurs fois une symptomatologie identique.
2- Ces faits vous orientent-ils vers un virus particulier ?
3- Quel type de prlvement allez vous pratiquer ?
4- Quelles techniques de diagnostic allez vous utiliser ?
Vous mettez en vidence un virus herpes simplex.
5- Quel traitement allez vous instaurer ? Quel traitement est contre-indiqu ?
6- Quels sont les risques de complication de cette conjonctivite herptique ?
á
Cas NĦ3
Un lycen de 17 ans est fatigu, a une fivre
modre, une discrte hpato-splnomgalie, et prsente un syndrome
mononuclosique.
1- Quels sont les 3 virus qui peuvent tre responsables de ces signes cliniques ?
Devant ce tableau, son mdecin
fait pratiquer des srologies virales dont les rsultats sont les suivants:
Srologie CMV |
IgG: positif IgM ngatif |
Srologie Parvovirus B19 |
IgG: positif IgM: ngatif |
Srologie EBV |
Anticorps VCA positifs Anticorps EBNA ngatifs |
Srologie Hpatite B |
Antigne Hbs ngatif Anticorps Hbs positif Anticorps IgM Hbc ngatif |
Srologie HIV |
ELISA (1re technique): positif (2 fois le seuil) ELISA (2me technique): ngatif Western blot HIV-1: une seule bande p24 visible |
2- Compte tenu du tableau clinique, toutes ces srologies vous semblent elles justifies? Si vous n'tes pas d'accord avec cette prescription, quelle(s) srologie(s) auriez vous demand?
3- Quelle interprtation faites vous de ces rsultats? Vous permettent-ils de conclure ou bien faut-il faire des examens complmentaires (et si oui lesquels) ?
Trois mois aprs cet pisode
aigu, ce patient est asymptomatique. Son mdecin fait pratiquer des srologies
de contrle dont les rsultats sont inchangs sauf pour les srologies
suivantes:
Srologie EBV |
Anticorps VCA positifs Anticorps EBNA positifs |
Srologie HIV |
ELISA (1re technique): ngatif ELISA (2me technique): ngatif |
4- Ces rsultats sont ils cohrents avec les prcdents ?
5- Est-il ncessaire de pratiquer des contrles ou d'autres examens (et si oui lesquels) ?
Quelques annes aprs, ce
jeune adulte consulte nouveau pour un syndrome mononuclosique. De nouvelles srologies sont ralises
et montrent les rsultats suivants:
Srologie CMV |
IgG: positif IgM: non fait |
Srologie EBV |
Anticorps VCA positifs un titre lev Anticorps EBNA positifs |
Srologie HIV |
ELISA (1re technique): positif ELISA (2me technique): positif Western blot HIV-1: 2 bandes p24 et gp 160 visibles |
6- Compte tenu des antriorits, tait-il ncessaire de pratiquer ces trois srologies?
7- Comment interprtez vous ces rsultats et que proposez vous ?
Un an plus tard ce patient est
rgulirement suivi par un infectiologue pour une infection VIH-1 confirme.
8- Citez le ou les examen(s) virologique(s) rgulier(s) que peut vous demander le mdecin qui suivra ce patient.
Les annes passent sans
problme particulier, puis survient une altration de lĠtat gnral
accompagne d'une image radiologique au niveau du cerveau voquant soit un
lymphome soit une toxoplasmose.
9- Quelle stratgie va tre adopte pour dterminer l'tiologie ?
Les lymphomes apparaissent
souvent chez les sujets immunodprims en particulier chez les sujets
transplants de moelle.
10- Citez les grands principes thrapeutiques des lymphomes
11- Quel est lĠexamen virologique qui semble tre prdictif de la survenue dĠun lymphome ?
12- En quoi le laboratoire de virologie peut-il apporter une aide importante dans le diagnostic tiologique et le suivi thrapeutique dĠun lymphome de lĠimmunodprim dĠorigine thrapeutique ?
á
Cas NĦ4
Un homme de 27 ans, toxicomane
par voie intraveineuse, est sropositif connu pour le VIH-1 depuis plusieurs
annes. Une trithrapie antirtrovirale a t interrompue pour dfaut dĠobservance
et mergence dĠune rsistance aux inhibiteurs nuclosidiques ainsi qu'aux
inhibiteurs de protase. Actuellement, le nombre de CD4 circulants est de 75/mm3
et la charge virale plasmatique est de 80.000 copies/ml. Il consulte pour une
ruption vsiculeuse en bande touchant lĠhmithorax gauche dans sa partie
dorsale, apparue depuis 3 jours et sĠaccompagnant dĠune vive douleur type de
brlure. La peau autour des vsicules est lgrement inflammatoire mais non
infiltre ; il existe localement une hypoesthsie ; un grand nombre
de lsions sont sous la forme de crotes et quelques unes sont ulcres et
purulentes. La temprature est de 37Ħ8 C.
1- Enumrer les causes virales possibles dĠune ruption vsiculeuse.
2- Quels sont les arguments cliniques en faveur dĠun zona ?
3- Rappeler la physiopathologie de lĠinfection par le virus varicelle-zona (VZV) tout au long de la vie, de la primo-infection la mort de lĠindividu.
Du fait du terrain et de
lĠaspect un peu atypique des lsions (confluentes, certaines purulentes,
certaines trs sches), le diagnostic virologique de lĠinfection est entrepris.
4- Discuter lĠintrt du diagnostic srologique VZV.
5- Dcrire les ventuels autres examens virologiques, leur technologie et les rsultats attendus.
Le diagnostic virologique
confirme lĠinfection VZV et un traitement antiviral est institu aprs
hospitalisation, en association avec des antibiotiques antistaphylococciques.
6- Prciser les modalits du traitement antiviral : molcule(s), dose(s), voie dĠadministration, dure, suivi thrapeutique. Justifier ces choix.
Sous le traitement institu, les lsions cutanes rgressent mais il persiste une douleur rsiduelle dans la rgion de lĠruption. La temprature est redevenue strictement normale. Le patient sort avec un traitement de consolidation par lĠacyclovir per os (1g par jour). Il est revu 10 jours plus tard en consultation : il existe une nouvelle ruption, de topographie plus tendue que la prcdente (des lsions sont observes aussi sur lĠpaule) et dĠaspect beaucoup moins vsiculeux mais toujours homolatrale et douloureuse.
7- Quelles sont les hypothses diagnostiques ?
8- Quelle est lĠapproche diagnostique virologique ?
On fait de nouveau le
diagnostic dĠinfection VZV alors que de nouvelles pousses ruptives ont eu
lieu et quĠon note une fivre 38Ħ1 C. Le patient est de nouveau hospitalis.
9- Quelles sont les hypothses pour expliquer cette nouvelle manifestation clinique dĠinfection VZV ?
10- Quel traitement faut-il donner et selon quelles modalits ?
Aprs un traitement de 6 jours
correctement administr, on observe encore de nouvelles pousses ruptives et
la temprature nĠest pas normalise.
11- Quelles sont les hypothses pour expliquer lĠchec thrapeutique ?
12- Quel traitement alternatif est envisageable et selon quelles modalits ?
13- La vaccination anti-VZV est-elle indique dans ce cas, aprs gurison de lĠpisode actuel ?
á
Cas NĦ5
Une femme de 52 ans, atteinte
dĠune myocardiopathie obstructive en phase terminale, a t inscrite en liste
dĠattente de greffe il y a un an, et a t vaccine contre lĠhpatite B. Elle a
bnfici dĠune greffe cardiaque il y a 6 semaines. Son bilan virologique
pr-transplantation montrait en ELISA le profil suivant :
- anticorps
anti-HBs : positif
- antigne
HBs : ngatif
- anticorps
anti-VIH-1/VIH-2 : ngatif
- anticorps
anti-VHC : ngatif
- anticorps
anti-CMV : ngatif
- anticorps
anti-HSV : positif
- IgG
anti-VCA : positif
- anticorps
anti-EBNA : positif.
Elle bnficie dĠun traitement
par aciclovir (8 g par jour) depuis le jour de la greffe et reu un traitement
par srum anti-lymphocytaire, tacrolimus et corticodes pour un pisode de
rejet actuellement matris.
Elle revient en consultation
pour une fivre avec asthnie voluant depuis 8 jours, sans autre signe
clinique associ. Le bilan biologique montre une discrte leucopnie (3.500
GB/µl avec 80% de PN neutrophiles), une thrombopnie (80.000/µl) et une
lvation des transaminases (3 fois la normale). Les marqueurs viraux
mentionns ci-dessus sont inchangs, lĠexception de lĠapparition dĠIgM
anti-VCA la limite du seuil de sensibilit de la mthode.
1- Quelles sont les hypothses diagnostiques pour une tiologie virale de lĠpisode infectieux actuel ?
2- Quels sont en consquence les tests virologiques pratiquer ?
3- Il manque dans cette observation, lĠvidence, une donne essentielle de lĠanamnse. Laquelle ?
Le rsultat de la recherche de
lĠantignmie pp65 CMV est de 5 noyaux pour 200.000 cellules.
4- Expliquer la mthodologie de la recherche de lĠantignmie pp65 CMV et la signification dĠun rsultat positif.
5- Quels autres rsultats virologiques peuvent avoir la mme signification ?
6- Quelle est la conclusion ? Est-elle compatible avec les rsultats de srologie virale et le traitement prventif institu ?
7- Faut-il instituer un traitement ? Si oui, prciser la ou les molcules, la voie dĠadministration et les modalits du suivi thrapeutique ?
8- Quelles complications sont craindre et prvenir ?
La malade sĠinquite. Sa
fille, enceinte de 3 mois et primipare, doit lui rendre visite prochainement et
craint un contage aboutissant une maladie infectieuse grave pour elle et/ou son
enfant.
9- Quel est le message mdical transmettre ?
10- Faut-il envisager des examens virologiques et/ou un traitement pour la fille ? Si oui, prciser lesquels et les modalits de suivi ?
á
Cas NĦ6
Un nourrisson g de 8 mois
est amen aux urgences pour une fivre associe des convulsions et une
ruption. La fivre apparue depuis 4 jours a atteint 39Ħ7 C la veille et sĠest
associ un pisode de Ç tremblements È faisant voquer une crise
convulsive. Sous antipyrtiques prescrits par le mdecin de garde en ville, la
temprature est revenue la normale mais on note lĠapparition soudaine dĠune ruption
maculopapulaire du cou et du tronc. LĠtat gnral est trs bien conserv, il
nĠy a pas de signe vident dĠatteinte des voies respiratoires, pas de signe de
Koplik ; lĠexception de quelques adnopathies cervicales et dĠune
discrte pharyngite, lĠexamen clinique est par ailleurs normal.
1- Quelle est lĠhypothse diagnostique la plus probable pour une tiologie virale de lĠpisode infectieux actuel ? Sur quels arguments ?
2- Quels sont les tests virologiques permettant de confirmer cette hypothse ? Discuter leur intrt dans le cas prsent.
3- Plusieurs variants de lĠherpsvirus humain 6 (HHV-6), lĠagent prsum de lĠpisode infectieux actuel, ont t dcrits. Dcrire les mthodes virologiques permettant de les distinguer et discuter lĠintrt de leur caractrisation dans le cas prsent.
4- Quel traitement antiviral faut-il administrer ?
5- La maman, qui vient de reprendre ses activits professionnelles, souhaite reconfier son enfant la nourrice durant la journe ds que possible. Quels conseils lui donner sur la priode dĠviction et les risques ventuels pour les autres enfants gards par la nourrice ?
Le frre an du nourrisson
malade, g de 12 ans et actuellement scolaris, a t trait par
chimiothrapie pour un ostosarcome du tibia gauche, il y a 6 mois. Il est en
rmission stable et vient dĠtre vaccin contre la varicelle. Lors du dernier
bilan biologique, les transaminases sriques taient cependant lgrement
leves (2,5 fois la normale) mais il nĠy a pas signe clinique et lĠtat
gnral est bon. La maman, bien informe du danger des infections pour son fils
an, sĠinquite du risque pour lui dĠtre au contact de son petit frre
malade.
6- Quelles informations et conseils lui donner ce sujet ?
Le taux des transaminases
sriques du frre an sĠlve au cours des semaines suivantes, avec une
lvation conjointe de la bilirubinmie, lĠapparition de troubles digestifs
(anorexie, nauses, diarrhes) et dĠune fivre 38Ħ1 C, ncessitant une
hospitalisation. Le bilan hmatologique montre un syndrome mononuclosique et
une discrte leucopnie. Le bilan virologique montre les rsultats
suivants :
IgM
et IgG anti-HAV : ngatif
Ag
HBs : ngatif, Ac anti-HBc : ngatif, Ac anti-HBs : positif (150
UI/ml)
Ac
anti-HCV : ngatif ; ARN HCV : ngatif
Ac
anti-HIV1/2 : ngatif, Ag p24 : ngatif
IgG
anti-VZV : positif
IgM
et IgG anti-VCA : ngatif , IgG anti-EBNA : ngatif
IgM
et IgG anti-CMV : ngatif
IgG
anti-HHV-6 : positif, IgM anti-HHV-6 : ngatif
Antignmie
pp65 CMV : ngatif ( deux reprises)
PCR
HHV-6 sur cellules mononucles sanguines : positif ( deux reprises) avec
des charges
virales de 2.500 et 12.000 copies de gnome par million de cellules.
7- Quelle est lĠinterprtation possible de ce tableau clinico-biologique ?
8- Cette interprtation remet-elle en question les conseils de prvention donns antrieurement ?
9- Faut-il donner un traitement et lequel ?
MODULE 4: Retrovirus
F. Brun-Vezinet, C. Rouzioux
á
CAS NĦ1
Un homme de 35 ans dcouvre sa
sropositivit concernant l'infection VIH-1. Le premier bilan montre un taux
de lymphocytes CD4+ 180/mm3 et une charge virale plasmatique 60000
copies/mL (4,77 log10). Une trithrapie associant deux inhibiteurs
nuclosidiques de la transcriptase inverse et un inhibiteur de protase
(d4T/ddI/IDV) est dbute. La rponse ce traitement est satisfaisante : le
taux de lymphocytes CD4+ remonte 570/mm3 et la charge virale devient
indtectable (< 20 copies/mL). Mais au bout de 18 mois, ce patient a un
chappement virologique. La charge virale est 20 000 copies/ml (4,30 log10),
contrle sur deux prlvements. Paralllement, ce patient a une
hypertriglycridmie avec des signes importants de lipodystrophie. Le
traitement est modifi et le patient reoit une nouvelle trithrapie avec deux
nouveaux inhibiteurs nuclosidiques et un inhibiteur non nuclosidique de la
transcriptase inverse (TDF/3TC/EFV). Aprs une rponse virologique transitoire,
survient un nouvel chappement. La recherche d'une rsistance montre la
prsence de nombreuses mutations.
1- Pour quelles raisons associe-t-on plusieurs antirtroviraux ?
2- Sur quels critres a-t-on modifi le traitement chez ce patient ?
3- Quelles sont les limites du traitement antirtroviral, en gnral et plus prcisment dans cette observation ?
á
CAS NĦ2
Un jeune homme de 27 ans et sa
fiance envisagent des rapports sexuels stables sans prservatif. Auparavant le
jeune homme juge bon de faire faire une recherche d'anticorps HIV dans son
srum.
1- Des deux tests ELISA effectus, l'un est positif, l'autre ngatif. Que dire ? Que faire ?
2- Les deux tests ELISA effectus sont ngatifs. Que dire ? Que faire ?
á
CAS NĦ3
Un de vos collgues clinicien
ranimateur se pique profondment avec une aiguille de fort calibre lors d'un
acte sur un jeune homme hospitalis en urgence pour une altration de lĠtat
gnral associe un syndrome dĠinsuffisance respiratoire aigue.
1- Quelle est la conduite tenir vis--vis du patient et du ranimateur ?
2- Le rsultat de la srologie VIH du patient source est positif.
3- Quelle prise en charge doit tre instaure chez le ranimateur?
4- Quel sera le suivi biologique effectu chez le ranimateur?
5- Quel bilan biologique doit tre ralis chez le patient source dont on vient de dcouvrir la sropositivit ?
á
CAS NĦ4
Une femme de 28 ans originaire
de Cote dĠIvoire enceinte de 3 mois consulte pour dcouverte de sropositivit
VIH en ville (tests Elisa positifs sur 1 prlvement)
1- Comment confirmez vous la sropositivit ?
2- Quelle prise en charge biologique envisagez vous ?
3- La srologie VIH est confirme positive, le taux de CD4 est de 525/mm3 et la charge virale VIH-1 est de 16000 copies/ml. Quelle est votre attitude pour la prvention de la transmission du VIH de la mre lĠenfant ?
a) Vis--vis de la femme enceinte
b) Vis--vis de lĠenfant
4- Quels examens faut il prescrire et quelles dates pour rechercher une infection VIH chez ce nouveau n. ?
5- Que recommandez vous pour lĠallaitement de lĠenfant ?
á
CAS NĦ5
Un homme de 32 ans homosexuel
consulte pour un syndrome grippal associ une angine et une ruption cutane
maculo papuleuse.
1- Quelles sont les tiologies virales les plus frquentes voquer ?
2- La srologie VIH (ELISA) est discordante : 1 test AC ngatif, 1 test Ag/AC positif.
3- Quels examens complmentaires demandez vous pour affiner le diagnostic ?
á
CAS NĦ6
Une femme de 32 ans dĠorigine
camerounaise enceinte de 6 mois suivie en France pour sa grossesse, consulte
pour fivre, asthnie, adnopathies ruption et diarrhes. Le mdecin de ville
qui la reoit prescrit une srologie HIV sachant que cette srologie tait
ngative en dbut de grossesse. Les rsultats sont les suivants :
- 1er ELISA HIV :
Positif,
- 2me ELISA HIV :
positif faible (au niveau de la valeur-seuil).
1 - Quelle est votre interprtation des rsultats?
2 - Quelle est votre dmarche?
3 - Quels sont les examens complmentaires ncessaires?
4- Quels sont les diffrents scnarios possibles, selon les rsultats obtenus sur le deuxime chantillon?
á
CAS NĦ7
Un patient originaire
dĠAfrique a t dcouvert sropositif pour lĠHIV en 1992. Lors dĠun
retour en France en 2002, des
examens complmentaires sont pratiqus. Le taux de
lymphocytes CD4+ est de
300/mm3 et lĠARN-HIV plasmatique est indtectable.
1- Quels sont les examens prescrire pour ce patient non trait ?
á
CAS NĦ8
Aprs une grossesse sans suivi
mdical convenable, une sropositivit pour lĠHIV-1 est dcouverte chez une
femme le jour de son accouchement. Aucun traitement prventif pour la
transmission materno-fÏtale nĠa pu tre administr, ni la mre, ni
lĠenfant.
1- Quels examens faut-il prescrire et quelles dates pour rechercher une infection par HIV chez ce nouveau-n, qui nĠest pas allait ?
á
CAS NĦ9
Madame B, 43 ans, sropositive
pour le VIH depuis 1989 et co-infecte par le VHC a dj reu de nombreux
traitements antirtroviraux :AZT, ddI, AZT/3TC, D4T/ddI/IDV, CBV/NFV,
CBV/EFV, ABC/TDF/LOPI . La charge virale nĠa jamais t indtectable.
LĠobservance au traitement est fluctuante. Le nadir des CD4 est de 85/mm3. Sur
le bilan biologique actuel la CV est de 30 000 copies/ml et le taux
de CD4 est de 145/mm3.
1- Quels examens complmentaires envisagez vous pour cette patiente avant de modifier ou non son traitement ?
2- Comment envisagez vous la prise en charge de lĠhpatite C ?
á
CAS NĦ10
Madame H, 69 ans, haitienne,
en France depuis 10 ans, 2 enfants, consulte pour des troubles neurologiques
des membres infrieurs gnant la marche. A lĠexamen, les signes sensitifs sont
modrs et lĠtat gnral est conserv.
1- Quels examens complmentaires biologiques demandez vous ?
2- La srologie HTLV-I est positive. Comment confirmez vous le diagnostic ?
3- Le rsultat du western blot montre un profil indtermin. Quel examen peut vous permettre de confirmer votre diagnostic ?
4- LĠexamen du LCR montre une protinorachie normale, une pliocytose modre <50 cellules/mm3 et une scrtion intrathcale dĠAC anti HTLV-I.
Quelle volution de la maladie HTLV-I cela vous voque t-il ?
5- Quelle est lĠautre complication du virus HTLV ?
6- Quels sont les modes de transmission du virus HTLV ?
7- Quelle est votre attitude vis--vis de la famille de cette femme ?