Les expériences de parthénogenèse artificielle chez la souris confirment le rôle différentiel des deux génomes parentaux dans le développement embryonnaire.
Des reconstructions embryonnaires chez la souris ont permis d'identifier les éléments intervenant dans le phénomène d'empreinte parentale. Après énucléation, des ovocytes ont été microinjectés avec soit un pronucleus mâle et un pronucleus femelle (embryon témoin), soit deux pronuclei femelles (embryons gynogénotes), soit deux pronuclei mâles (embryons androgénotes). Seuls les embryons témoins ont un développement normal et sont viables.
Les embryons gynogénotes ont peu de malformations mais un retard de croissance important et un arrêt du déveloopement en raison d'une hypoplasie très marquée du placenta et des annexes.
Les embryons androgénotes en revanche ont un développement très anormal qui s'arrête très précocément. Au contraire des gynogénotes, le placenta est hyperplasique.
Redessiné d'après Surani et al., Cell 1986, 45 : 127-136
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